Carnet de route

L'Aiguille du Tour

Sortie :  Camp d'été du 17/07/2021

Le 21/07/2021 par Anaïs et Rémy

Objectif : l’Aiguille du Tour par la voie normale
Première étape : Le refuge Albert Ier où nous devions passer la nuit.

La veille déjà, depuis la Lac Blanc, nous avons vu par où passer pour rejoindre le refuge Albert Ier en partant du village du Tour. Deux options : la première, la plus sensée et la plus raisonnable, en passant par le chemin en balcon ou alors « tout droit par la moraine ». Notre joyeuse compagnie s’est séparée pour se rejoindre en haut.

La Moraine

Pierrot, Anne-Marie, Patrick, Jean-Ba, Thierry, Nicolas, Christian et Rémy ont choisi la deuxième option histoire de pimenter l’affaire.

Il a alors fallu traverser une partie boisée mais très accidentée et arriver sur une plate-forme permettant l’accès des ouvriers EDF aux conduites forcées, nous avions fait environ 600m de dénivelé, soit environ la moitié. Une ascension difficile mais à l’ombre. Nous avons pris le temps de manger notre casse-croute.

Puis, nous sommes repartis car nous avions compris en voyant émerger les ouvriers des bâtiments qu’un hélicoptère devait venir se poser et de toute façon il nous restait la deuxième moitié à gravir, la fameuse moraine qui elle n’était pas ombragée du tout. Mais quel spectacle ! Elle n’est pas là pour rien puisqu’on pouvait clairement voir où se trouvait le glacier du Tour avant de reculer en admirant les petits cours d’eau et la roche polie par le temps. Et tout au long du chemin on pouvait admirer au dessus de nous le glacier du Tour et juste à côté, le refuge qui se rapprochait lentement mais surement.

Tout le monde est arrivé à bon port pour profiter de la superbe terrasse du refuge à 2702 m !

Le chemin en balcon

« Qui veut aller loin ménage sa monture », conscientes de la longue journée qui nous attendait le lendemain Fanny, Sylvie et Anaïs ont préféré atteindre le refuge par un chemin plus « tranquille ». La première partie de l’ascension s’est donc faite en remontées mécaniques. Il a ensuite fallu suivre un sentier qui montait tranquillement jusqu’au lac de Charamillon presque asséché et continuer jusqu’à découvrir au détour d'un virage le glacier du Tour et la fameuse moraine. De là, impossible de repérer l'autre partie du groupe sans doute encore à l'ombre des arbes ! L'ascenssion s'est poursuivie jusqu'à rejoindre la moraine et sa pente raide permettant d'atteindre le refuge.

Une fois tout le monde arrivé, nous avons pu profiter de l’après-midi et de la soirée pour admirer le glacier du Tour et ses sommets, l’Aiguille de Chardonnet, l’Aiguille Verte, d’Argentière, les Drus et bien sûr l’Aiguille du Tour, notre objectif du lendemain !

Après un bon repas il était temps de préparer nos sacs pour le lendemain et d’aller se coucher, avec, pour les plus chanceux, vue sur le glacier et l’Aiguille du Chardonnet depuis leur lit.

L'Aiguille du Tour

3h30 : Il était temps de se lever et de se préparer pour atteindre notre objectif. Nous sommes donc partis sacs sur le dos et frontales vissées sur la tête. Nous avions quelques minutes de marche sur le rocher avant de rejoindre le glacier, une fois ce dernier atteint nous avons chaussé les crampons et les cordées se sont formées.

Nous avons pu admirer le lever de soleil durant la première partie de notre ascension sur le glacier, le silence était uniquement rompu par le bruit des crampons sur la neige dure et par les conseils avisés des plus expérimentés pour guider les débutants dont nous faisions partie.
Après un certain temps de marche, nous faisions face au Col Supérieur du Tour (3288 m) que nous devions atteindre. Nous nous sommes donc attaqués à cette pente qui semblait finalement plus impressionnante d’en bas, la dernière partie du col a été l’occasion de s’initier à la grimpette sur rocher avec les crampons pour certains.

Une fois le col passé nous voilà sur le glacier du Trient, en Suisse ! Et nous apercevons l’Aiguille du Tour qui s'élève à 3542m et que nous rejoignons sans tarder, il ne faut plus trainer si nous voulons éviter de redescendre dans la neige molle… Il nous a fallu passer une rimaye avant d’atteindre le rocher. On pose alors les crampons pour terminer l’ascension sans encombre avec des passages proches de l’escalade.

Il n’y avait plus qu’à redescendre sans trainer, bien que la neige s’est avérée moins molle que redoutée. Nous sommes repassés par le refuge pour grignoter et récupérer nos affaires laissées le matin et nous avons finis la descente en empruntant le chemin en balcon pour rejoindre les remontées qui nous ont redescendues au village.

Une expérience inoubliable, merci à nos guides !







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